CYCLES JUPITER-URANUS
La conjonction, entre Jupiter et Uranus, indique un moment où il faut savoir changer, où il faut oser. Ce cycle, lorsqu’il est bien utilisé, permet de se libérer des contraintes sociales pour vivre avec plus de liberté. L’opposition peut évoquer une confrontation et une clarification de ce qui était en jeu. On observe ce cycle par les changements de direction que prennent les gouvernements. La conjonction augmente l’égoïsme. Le16 février 1997, Jupiter était conjoint à Uranus, à 5° Verseau tropique. Les processus de mondialisation vont se heurter à des oppositions assez vives. Jupiter est en chute sidérale, lorsqu’il est dans la première partie du signe du Verseau. Le pouvoir devra composer avec les gens et proposer des solutions plus tolérables pour les masses. L’aspect est à double tranchant, il peut donner une liberté, tout comme il peut se montrer féroce dans l’obtention d’un pouvoir.
CYCLES JUPITER-SATURNE
Saturne marque aussi la carte du ciel par la notion de “faire sa place”. Il indique comment un individu s’impose sur son monde. Jupiter, quant à lui, va désigner sa façon de participer dans son contexte social. Ceci repose sur ses talents (Jupiter) et ses limitations (Saturne) naturels. C’est pourquoi ces deux planètes désignent l’adaptation sociale d’une personne. L’évolution dans la position sociale est inscrite — en partie seulement —dans ces deux planètes. Cette évolution peut être bonne ou mauvaise. Si l’individu est né pendant la phase décroissante, il a senti la conjonction pendant sa petite enfance et c’est quelque chose d’important que d’en tenir compte. Les conjonctions génèrent plus d’énergie que les autres aspects, ce qui donne souvent l’envie à la personne, dans ce cas de figure,de vouloir davantage participer à l’élaboration de son monde, afin que ce monde ne décide pas pour lui. Cette conjonction peut aussi indiquer les causes des échecs et des frustrations sociaux qui risquent de se présenter à lui. L’individu n’a que peu de prises sur ces événements dans ce dernier cas. Une conjonction Jupiter/Saturne a lieu tous les 20 ans. Tous les 60 ans, cette conjonction tombe dans le même signe du zodiaque. Au bout de trois cycles de 60 ans, le signe change. Cette conjonction a eut lieu dans le Taureau, démontrant la psychologie matérialiste qui a marqué le XXesiècle et qui imprégnera aussi une grande partie du XXIesiècle. Le cycle Jupiter/Saturne indique les mobiles, profonds ou non, des changements d’activités sociales. Ils indiquent aussi les hauts et les bas de l’économie. Les cycles de Kondriatef sont une illustration flagrante de l’activité de Jupiter et de Saturne. Kondriatef était un célèbre économiste russe, décédé dans les années 30 après avoir été déporté en Sibérie. Il avait étudié l’histoire des cycles économiques à partir de 1815 et avait constaté que chaque cycle est constitué d’une phase montante d’expansion de 30 années, suivi d’une seconde phase décroissantede longueur plus ou moins identique. Il constata aussi que des guerres marquent toujours les périodes de renversement de ces cycles. La guerre du Vietnam, vers 1970, s’est déroulée dans un climat de tension économique environ 30 ans avant la conjonction Jupiter/Saturne du début de ce nouveau millénaire. Cette guerre a marqué le déclin de l’expansion économique euphorique des années 60, pour aboutir à la mort du communisme lors de la conjonction Uranus-Neptune
CYCLES DE SATURNE-NEPTUNE
Les deux planètes ont des rôles antagonistes. Si Saturne symbolise la forme et le fait de savoir ce que l’on veut, Neptune symbolise l’informel, la sensation, l’indéfini, ainsi qu’une certaine pression collective qui influence tout individu. Ce queSaturneessaie de fonder, Neptune le déforme. Cependant, si Saturnereprésente la forme, cette planète peut exclure tout ce qui lui semble inconnu. Neptune, en bon opposé, va tout intégrer, y compris cet inconnu. Ce sera une lutte entre le différencié et l’indifférencié. Lecycle dure environ 35 ans. Il y a eu une conjonctionen 1917, à 5° Lion.Entre novembre 1952 et juillet 1953, trois conjonctions seproduisirent dans le signe de la Balance.La dernière a eu lieu en 1989, dans le Capricorne,avec la participation d’Uranus.Ce cycle se rapporte à une lutte entre le conservatisme et la pression collective, entre la forme et tout ce qui n’a pas de forme, entre la responsabilité individuelle et les conditions sociales et obligations collectives. C’est un conflit entre la forme que prendront nos actes et une sensation de culpabilité envers ceux-ci. Les crises individuelles qui sont liées à Neptune en transit sont difficiles à interpréter. De plus, il est possible que la Lune remplace la totalité des contenus neptuniens. La Lune a des attributions bien plus vastes que celles qu’on lui accorde d’habitude. Mais on s’acharne toujours à aller chercher les réponses lunaires dans Neptune... La Lune exprime quelque chose de personnel et Neptune, quelque chose de collectif. Il faut observer tous les facteurs, selon les signes,les maisons,les encadrements,les degrés,les aspects,les maîtrises,etc. Dans leurs cycles communs, ces deux planètes dépendent des conditions sociales. Elles peuvent être bonnes ou moins bonnes. Neptune, avec Pluton,se meut si lentement que l’on ne sait jamais exactement quand quelque chose va se passer, s’il se passe quelque chose... Le processus neptunien se fait petit à petit. Il intoxique. Il s’insère, en essayant de donner à la personne, le sens de quelque chose de supérieur ainsi que le besoin de faire un avec un ensemble plus grand.
